À minuit, la ville s’est retrouvée sur la grand place, au pied de la cathédrale. Tous le menton posé sur le clocher, les oreilles tendues vers les cloches. Bientôt. Les mains impatientes trifouillent des sacs en plastique ou en papier, crissements légers. Maintenant.
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vacances
On ne pas ressentir la fatigue, malgré le sac lourd sur le dos, malgré la chaleur, malgré la marche, quand on est sur ce sentier-là, quand on fait lien entre deux point de cette île en longeant la mer.
Quand j’arrive sur le quai, j’ai les jambes frêles comme le cœur, tout tremble. La foule s’éparpille entre bus et taxis. La place se vide sauf de la mer et je reprends mon souffle au soleil d’un café coincé contre le flanc de la falaise.
on n'invente pas des noms comme ceux-là
trop longtemps qu'ils existent
mâchonnés par des gens qui n'avaient pas de lettres en main
que la terre en bottes séchées entre leurs doigts calleux
Je les ai rencontrés face au mont Blanc, devant un refuge de haute montagne, en train de tirer sur les cordes d'un manche à vent orange. Sur la colline derrière nous, au-dessus des vaches et des chevaux, un tracteur rouge tournait carré dans un champ.
L'un portait des lunettes, un autre un petit sac à dos. Tous les trois étaient en t-shirts, shorts et casquettes alors que j'avais renfilé une polaire.
On est mi-juillet et il fait douze degrés
C'est sûrement pour ça qu'on mange des raclettes en plein été
Sur la route
L'écriture avec soi
Comme seul bagage
Dès les premiers rayons du soleil, les vrais, ceux qui chauffent, ça commence, mais il faut attendre la fin du mois de mai, voire celui de juin, le weekend de Pentecôte, le dernier prolongé, le dernier long avant les grandes vacances, pour qu'on y soit tout à fait: en kommounalka.